Entreprise

Les avantages d’être un auto-entrepreneur

Le statut d’auto-entrepreneur est le plus prisé par les nouveaux entrepreneurs et les jeunes indépendants souhaitant exercer une activité. Cette popularité s’explique par les nombreux avantages qu’offre ce statut. D’une part, il y a la facilité de création d’entreprise et de l’autre, il y a les allègements fiscaux et la complétude de la protection sociale. Découvrez ci-dessous les détails sur les avantages de devenir auto-entrepreneur et de jouir pleinement de ce statut.

Les formalités de déclaration sont allégées

Pour avoir le statut d’entrepreneur, les formalités sont simples et rapides. Vous n’avez qu’à déposer une déclaration d’activité auprès de la chambre de commerce et d’industrie si vous exercez une activité commerciale. Pour les activités artisanales, la déclaration se fait auprès de la chambre des métiers et pour les activités libérales, c’est auprès de l’Urssaf. Sachez que vous pouvez aussi faire cette déclaration d’activité en ligne pour gagner du temps. Vous pouvez le faire en en suivant ce lien. L’auto-entrepreneur est dispensé d’une immatriculation au registre de commerce et des sociétés ainsi qu’au répertoire des métiers. Cependant, depuis 2010, une activité artisanale en tant que titre principal doit être immatriculée au répertoire des métiers. Une fois la déclaration reçue auprès de l’INSEE, un numéro de Siret vous sera attribué pour être formel et commencer votre activité.

Les obligations comptables sont très flexibles

Le grand avantage d’être auto-entrepreneur est de ne pas avoir à établir des comptes annuels. Vous devrez simplement tenir un livre des recettes ainsi qu’un registre d’achats pour les activités de vente. Ce registre récapitulatif doit être tenu pour les activités de plus de 170 000 euros. Dans le livre de recettes, vous devez inscrire quotidiennement les montants encaissés, les références des factures émises et les modalités de paiement effectuées. Dans le registre des achats, vous devez mettre le récapitulatif des achats effectués et le mode de paiement utilisé. C’est le cas pour une activité de vente de marchandise ou de fournitures en logements. Toutes les factures émises doivent être conservées pendant 10 ans avec les pièces justificatives de vente et achats réalisés.

Le régime fiscal est simplifié

L’auto-entrepreneur est non assujetti à la TVA, donc il ne facture pas de TVA à ses clients. Par contre, il ne pourra pas récupérer les TVA sur les factures qu’il recevra. En ce qui concerne le paiement des impôts, l’auto-entrepreneur peut choisir de faire un versement libératoire, de l’IR, qui est calculé en fonction du Chiffre d’Affaires direct. À noter que le régime fiscal de l’auto-entrepreneur est parfaitement adapté aux indépendants qui souhaitent se lancer dans une petite activité ou aux personnes qui ont une clientèle majoritairement composée de particuliers et qui n’ont pas besoin de récupérer la TVA.

Le régime social offre des protections complètes

Le régime social de l’auto-entrepreneur est très intéressant, car il propose une protection sociale complète. Avec le régime microsocial, vous payez en mensuel ou en trimestriel des cotisations en fonction du chiffre d’affaires réalisé. Le taux de toutes les cotisations sont fixes. Ce taux varie selon les activités. Pour les activités de vente, il est de 8,6 % et pour les prestations de service commercial, artisanal et libéral il est de 14,7 %. Les différentes sortes de cotisations à verser vous permettent de profiter d’une assurance maladie et maternité, d’une allocation familiale, d’une assurance invalidité et décès ainsi que d’une retraite. Notons que ces cotisations sont connues immédiatement et il n’y a pas de rappel dans le temps. En outre, il y a l’Acre qui permet à l’auto-entrepreneur de bénéficier d’une exonération partielle des cotisations et de percevoir les indemnités de chômage. Cependant pour faire partie de l’Acre, il faut être un demandeur d’emploi, avoir un minima social et avoir moins de 25 ans. Cette loi a été instaurée en janvier 2020. L’aide de l’Acre dure 1 an (3 ans pour les inscrits avant 2020) et le taux d’exonération est de 50 %. Pour ceux qui ont profité de l’Acre avant 2020, le taux est revu à la baisse, soit 25 % pendant la 2e année et 10 % à la 3e année. Il faut savoir que l’auto-entrepreneur est également tenu de verser mensuellement ou trimestriellement une contribution au CFP (Centre de Formation Professionnel). Le taux de la contribution varie selon l’activité exercée. Cette contribution permet à l’auto-entrepreneur de suivre des formations gratuites selon ses besoins et envies professionnelles.